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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 03:48

 marcel 2

 

 


Episode 2

Résumé : Pas la peine d’en faire un (résumé). C’était le préambule. Un beau préambule, mais un préambule quand même. Un genre de prologue. Le drame n’est pas noué, loin s’en faut. Mais on en sait quand même un peu plus qu’avant le début du commencement. Ce serait dommage de vous en priver sous prétexte que vous arrivez  seulement maintenant. Prenez donc l’ascenseur informatique et  descendez lire le n° 1. 

Le Thouarsais vous connaissez ? Imaginez un endroit sans vieux cons. Comment ? Que dites-vous ? Si, si, cela existe dans la galaxie ! Vous situez Saumur sur une carte ? Prenez plein sud et foncez. Wikipédia dit que Thouars est située à 50 minutes par la route des grandes agglomérations de l'Ouest : Niort, Poitiers, Angers. L'accès à Niort (passant par Parthenay) est réalisé via une route à trois voies. Thouars est desservie via sa gare SNCF (trains et cars TER). La ville possède un aérodrome. La commune est aussi desservie par le réseau de cars RDS (Réseau des Deux-Sèvres) du Conseil général des Deux-Sèvres.

Voilà qui fait bien rire, même si cela est vrai.

Non, le Thouarsais, c’est bien autre chose, le Thouarsais c’est une aventure. D’ailleurs ceux qui y ont goûté n’en perdent jamais le goût. Nombre de cheminots mutés là par désespoir y prirent racine comme on reste collé à son nichoir par la glue du cœur (ce qui ne veut rien dire, mais reste, paradoxalement, très évocateur).

Le Thouarsais est une ivresse. On peut en sortir, bien sûr, mais avec une foutue gueule de bois, et avec le désir secret –inavouable même – d’y retourner à la première déviation. Et cela, dès que l’aiguillage deviendra complice (je parle d’un temps qui date d’avant le fret privé, mais ceci est une autre histoire).

Plusieurs raisons expliquent ce phénomène quasi surnaturel. D’abord : le soleil brille sur le Thouarsais. On y mange des figues sur l’arbre, ce qui est impossible 20 km au sud, en Gâtine brumeuse.

Et puis le paysage est sobre. L’exact contraire de sa population.

Ce paradoxe fascine d’abord puis on s’y accoutume. Et pour finir on ne peut plus s’en passer.

A SUIVRE...

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 04:05

 

marcel 1

 

 

 

 

 


 Avis aux lecteurs : tout ce qui va suivre est faux.

C’est une fiction,  comme la guerre des étoiles, mais avec beaucoup moins de moyens.     

 

Marcelle, un matin, a trouvé Marcel pendu dans sa grange, non loin de Oiron. Il n’en pouvait plus de cette mouise qui lui était tombée dessus un méchant jour de pluie, et qui, depuis, s’était accrochée à lui comme fait l’infortune quand elle s’ennuie, et qu’elle cherche à se divertir un peu. Malheur à celui qui se trouve sur son chemin. Mieux vaut alors rester couché.

Marcelle pleura beaucoup. Elle et Marcel n’avaient pas eu d’enfant, ni de vraie famille au sens administratif du mot, avec des feuilles remplies de prénoms aimés sur un livret. Ah, si ! Il y avait ce lointain neveu cruel et couillon (cela va souvent ensemble) qui, à sa manière, passa – sans le vouloir-  la corde au cou du bonhomme.  Marcelle s’en fut à l’hôpital, puis à l’hospice. Oh pas longtemps ! Elle tomba malade et mourut de chagrin bien vite, bien proprement. Juste avant de goûter au repos éternel, elle reçut trois visites bien mystérieuses et qui se trouvent être, par les caprices d’une singulière histoire, le ressort d’un drame bien étrange. C’est le mécanisme de cette implacable histoire que nous remontons maintenant.

Marcel le vigneron et sa femme Marcelle ne s’étaient pas méfiés. Ils étaient comme l’arbre qui vit arriver le premier bûcheron dans la forêt.

Voici l’histoire : dans une futaie belle et épaisse, un bûcheron pénétra. Il posa sa hache contre le tronc d’un vieux chêne et s’éloigna pour aller vider une bouteille de Duhomard avec ses potes débardeurs, scieurs de long et autres charpentiers. Les arbres tinrent conseil en silence : «  qui est ce visiteur ? Nous veut-il du mal ? ». Le très grand chêne qui faisait un peu office de chef examina avec la plus grande attention la hache posée sur son écorce. Il réfléchit longtemps comme font les vieux chênes, il regarda avec minutie cet outil inconnu, fait d’un petit morceau de métal et d’un long et beau manche en bois. Le manche en bois l’apaisa tout-à-fait : «  rassurez-vous, celui-ci est des nôtres, il ne nous arrivera rien » dit-il à la forêt qui soupira d’aise en une longue et douce respiration. Les tronçonneuses hurlèrent bientôt.

Voilà, vous avez le droit de pleurer un peu.

L’histoire qui commence ici est de cette encre. Marcel et Marcelle ne virent pas d’où le coup était venu, et quand il fut donné, c’était trop tard.

A SUIVRE...

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 04:18

Le nouveau feuilleton commence demain.

En voici un  extrait pour vous faire patienter.

 

...s’éloigna pour aller vider une bouteille de Duhomard avec ses potes...

ça donne envie !

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 04:16

 

Le nouveau feuilleton commence mercredi.

En voici un  extrait pour vous faire patienter.

 

 

Marcelle s’en fut à l’hôpital, puis à l’hospice. Oh pas longtemps ! Elle tomba malade et mourut de chagrin bien vite, bien proprement. Juste avant de goûter au repos éternel, elle reçut trois visites bien mystérieuses et qui se trouvent être, par les caprices d’une singulière histoire, le ressort d’un drame bien étrange.

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 07:01

 

soule

A Thouars y a même une rue de la saoule me disait un ami. Mais non ! C'est rue de la soule!

 

 

 

On y entendra beaucoup cette musique sous diverses formes après le préambule.

 

 

 

Un million de personnes, enfin... quelques milliers, enfin... quelques centaines, enfin.... quelques dizaines... Bref, mon voisin me demandait il y a peu :

_ Alors ce nouveau feuilleton? ça vient ?

Je puis répondre : oui ! C'est pour la semaine prochaine, mardi ou mercredi, enventuellement jeudi.

Il s'agit d'une tragique fiction qui se déroule dans le vignoble Thouarsais, on y croise le salon des vins, des touristes étrangers, des anars, des buveurs... Bref du beau monde, mais pas seulement ! Le récit commence mollement et s'accélère au fil des épisodes.

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 04:24

Episode  40

 

poulaga-40-.jpg


Résumé :ben voilà, ça tire à sa fin. Vivement un repos bien mérité et un bon verre de Duhomard au café des arts. 

 

 

 


On sortit Legrandu de sa cellule avec des excuses. Il ne comprit pas tout de suite. Le procureur lui fit un compte-rendu circonstancié des derniers événements. Le magistrat apprit de son côté, de la bouche même de l’inspecteur, pourquoi le commissaire, saisissant une opportunité aussi cruelle, avait monté toute cette machination.

_ Comment peut-on consommer de la cocaïne ? Se demandait le procureur dont le seul luxe, les soirs d’hiver, était un bol de verveine.

 

Alors que Legrandu filait vers le poste de police, sur place, le commissaire qui avait tout avoué, demandait un peu de repos. Il restait quelques détails de procédure à régler. Le lieutenant accepta. Le commissaire fut conduit dans la cellule où il trouva une couverture propre et bien repassée. Dix minutes plus tard Legrandu poussait la porte du commissariat accueilli par l’ovation chaleureuse de ses collègues. Kimberlay aussi applaudissait, et elle vint même lui faire la bise. Dans la cellule le commissaire s’était pendu cinq minutes plutôt avec la couverture désormais toute froissée.

Balthazar avait remercié par téléphone Grandclerc, dont l’intervention, une fois de plus, avait été décisive. Legrandu téléphona brièvement à Balthazar pour le remercier et s’excuser de devoir interrompre cette agréable conversation. Il était épuisé et devait aller se reposer. Mais promis l’on se verrait bientôt pour une bonne bouffe.

Le journaliste ouvrit le journal le surlendemain et lut dans les avis d’obsèques l’annonce du décès du commissaire précédée de ces mots : « Malthilde, sa femme, vous fait part... » Balthazar afficha un large sourire «  Ah te voilà Mathilde ! Mon salaud de Legrandu, tu sautais la femme de ton patron. C’est du propre ».  Karantec  poussait la porte de la rédaction et venait chercher son ami pour le tric-trac du soir aux arts.

_ Qu’est-ce qui te fais marrer ?

_ Rien, rien.

Balthazar verrouillait la rédaction. Il entendit son téléphone sonner. Son chef l’appelait. Il voulait lui commander trois pages « bienveillantes » sur le député qui allait acheter 1.000 exemplaires. « Belle vente en masse qui va gonfler notre diffusion ». Mais Balthazar tourna les talons. Son chef  bouillait «  mais où est-il encore parti, ce con ».

                                                                                                        Balthazar Forcalquier avril/ mai 2011.

 

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 04:15

Episode 39

 

poulaga 38


Résumé :La morale est sauve. Quoique la morale, moi je n’y crois guère. Et vous ? 

 

Trompette

 

 

Le procureur désigna d’un doigt sale la chaise au journaliste. Ouvrit un dossier sur son bureau et grimaça.

Chez ,c’était une sorte, de sourire.

_ Vous aviez vu juste. Bravo. L’arme de l’inspecteur a effectivement révélé des traces de pommade, exactement celle qu’utilise le commissaire pour soulager son affreux eczéma. Il vient d’être placé en garde-à-vue. Confronté à l’évidence, il a avoué. Je n’apprécie guère les gens comme vous. Je pense que nous n’avons pas besoin de presse. Elle avilit la pensée de nos contemporains avec son foot, ses conseils de cuisine, son horoscope. Mais je dois reconnaître que votre action en faveur du droit a été déterminante. Je vous félicite. Je vous donne les détails. Cela vous fera un beau scoop comme vous dites.

_ Oh moi, vous savez, le droit ce n’est pas ce qui me motive... Non, ce qui m’intéresse c’est la vérité, répondit Balthazar. Le droit on a vu la gueule qu’il avait sous Pétain, et la justice avait une curieuse manière de fonctionner à l’époque.

_ Quoiqu’il en soit l’affaire ne tardera pas à être bouclée. Je vous remercie et je vous serre la main. Et comme il tendait au journaliste une paluche répugnante, le procureur demanda.Mais, au fait, vous avez dit que c’était moi qui vous avait fait penser à la solution de cette eczémateuse énigme, par quel prodige ?

_ Moi j’ai dit cela ? s’étonna faussement Balthazar bien obligé de serrer cette main infecte. Je ne me souviens pas. Il fila au lavabo se savonner abondamment.

Au commissariat, le commissaire avait changé de place, il était de l’autre côté du bureau et se mettait à table.

A SUIVRE ...

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 04:09

poulaga-38-OK.jpgEpisode 38

 

 


Résumé :On arrive à la fin, mais on se demande bien qu’elle preuve peut être découverte maintenant. J’ai intérêt à  trouver, et fissa.

 

 

 


Balthazar exposa alors sa théorie.

_ Ecoutez, voila comment je vois les choses : le commissaire intervertit les armes de service. Avec celle de Legrandu il tue le gamin. Un policier récupère les armes. Et naturellement l’expertise balistique accuse logiquement l’inspecteur, puisque c’est effectivement son arme qui a tiré. Mais c’est le commissaire qui a appuyé sur la détente.

_ Le problème c’est que votre fable ne repose sur rien d’irréfutable.

_ Justement si !

Dans les yeux du procureur, pour la première fois passa une lueur. Quelque chose d’un peu humain. Il tourna la tête de trois-quarts comme font les gens soudain très attentifs pour présenter leur meilleure oreille à leur interlocuteur.

_ Voilà. Suivez bien mon raisonnement. Le commissaire souffre d’un virulent eczéma aux mains. Il se frotte les mains sans cesse avec une pommade à base de cortisone. Je sais, je l’ai vu sur son bureau. Et vous n’aurez pas de mal à trouver le produit dans ses poches. Or, s’il a bien utilisé perfidement l’arme de son subordonné, on devrait trouver des traces de cette crème sur la crosse et sur la détente du pistolet de Legrandu. Ce qui prouvera qu’elle est bien passée entre les mains du commissaire alors qu’il est sensé ne l’avoir jamais touchée. Ajoutez à cela le film qui devient désormais crédible à vos yeux et le témoignage de Bob le voisin, qui est formel, et grâce auquel on a pu placer les acteurs du drame sur le dessin publié dans nos colonnes.

_ Hum... On peut toujours faire les prélèvements.

_ Tenez moi au courant, ce serait la moindre des choses.

Le surlendemain, les choses n’avaient pas traîné, Balthazar était de nouveau chez le « proc ».

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:05

Episode 37

 

poulaga-37-.jpg


Résumé :Le « proc » a vu le film. Cela ne lui fait ni chaud, ni froid ! Pourtant il devrait convenir que le commissaire est une fripouille. Ou alors il est dans la même loge maçonnique ! 

 

 

 


Le film terminé, le magistrat n’avait pas bougé un cil.

_ Comment c’est tout ? Mais on voit que Legrandu est juste sous l’immeuble qu’il tire en l’air. On voit que c’est le commissaire qui ajuste son tir, qui vise et qui tue le gosse. Tenez d’ailleurs voici la balle de Legrandu retrouvée dans la charpente de l’immeuble. Le plomb roula sur le bureau du procureur avec un bruit lugubre.

_ Cher monsieur, un film peut, certes, être une pièce dans une enquête policière. Mais certainement pas une preuve juridique. Pas plus qu’une photo d’ailleurs. Ne savez-vous pas que des dignitaires indésirables ont un jour disparu aux côtés de Staline, et cela sur les photos officielles de surcroît. L’image peut être truquée. D’ailleurs, si vous avez vu la Guerre des Etoiles ne me dites pas que vous croyez aux Padawans, à la planète Chandrilla, ou à Cornélius.

Agacé Balthazar répliqua :

_ Cornélius c’est dans la planète des singes, pas dans la guerre des étoiles. Bon ce n’est pas une preuve, mais c’est un élément nouveau. Vous pouvez quand même saisir un juge d’instruction. Zut, si Legrandu est innocent, le jeu en vaut la chandelle !

Le procureur fit une moue

_ Hum... Il faudrait quelque chose de plus décisif. En réfléchissant il venait de poser son index semblable à une griffe sur ses lèvres grises.

_ Ah, mais oui ! C’est vous qui m’y faites penser dit Balthazar soudain exalté. Saint Urbain son âge gardien s’était sans doute réveillé d’une fameuse tortore et consentait enfin à lui soumettre une idée. Enfin c’est ainsi qu’on peut aussi voir les choses. On peut aussi appeler cela l’intuition. Ou le flair. Ou le génie.

_Mais oui, poursuivit le journaliste, il y a sans doute une preuve irréfutable ! Et elle ne sera pas si difficile à trouver, cela dépend de vous.

_ De moi ? Le procureur avait réagi enfin. Peut-être qu’au fond de lui un organe en friche, creuset de quelques rares sentiments, avait un peu frémi.

_ Ecoutez bien ce que je vais vous dire.

A SUIVRE ...

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 04:54

Episode 36

 

poulaga-36-.jpg

 

Résumé :Le proc va bien être obligé d’en convenir le commissaire est une fripouille, ce n’est pas pour avoir la recette du cocktail « lois scélérates » qu’il a accepté le rendez-vous. Ou alors ce serait bien étonnant. 

 

 

 


Le procureur était un type d’une extrême maigreur. Très antipathique. L’œil pâle et chiasseux. La peau de son visage était grise. Sa bouche s’ouvrait sur une rangée de dents pourries. Balthazar pensa « encore un qui n’a jamais vu Karantec ». Le magistrat ferma un gros dossier quand le journaliste entra. Il prit soin de masquer avec sa main la mention écrite sur la couverture, et rangea le document dans son tiroir. Balthazar n’avait pas eu le temps de lire le titre, et il ne sut donc pas sur quoi travaillait le proc. Vieille habitude professionnelle. Mais il n’était pas là pour ça. Le procureur, sans un mot lui désigna une inconfortable chaise en bois. Et d’un regard vague il dit à mi-voix :

_ Vous avez insisté pour me voir. Je n’ai guère de temps. Ce type n’avait pas ri depuis au moins vingt ans.

_ J’ai ici la preuve que l’inspecteur Legrandu est innocent.

_ Rien que ça ?

_ Ce n’est pas rien justement. Avez-vous un magnétoscope ?

_ Non.

_ Pouvez-vous en faire installer un tout de suite ?

_ Si cela vous amuse. Avec un écran ?

_ Bien sûr !

Il se passa de longues minutes. Le magistrat passa un coup de fil. Un type en blouse passa aussi. Il revint plusieurs fois. Le procureur était immobile et dévisageait Balthazar avec un regard reptilien. Sans aucune passion, mais avec le seul intérêt que peut éprouver le prédateur devant une souris. Le journaliste pour passer le temps examina la triste pièce. Rien au mur. Quelques classeurs à glissière. Une lampe de bureau ordinaire sur un bureau ordinaire. Et, sur le bureau les mains du « proc » à plat. Des mains bien laides, décharnées avec des ongles longs et sales. D’une certaine manière ces mains étaient tout aussi négligées que leur propriétaire. Ce type était certainement un célibataire qui vivait seul, ou alors avec une vieille mère grabataire et malodorante. Ce procureur n’avait d’évidence qu’un seul intérêt dans la vie : son métier. Il l’exerçait sans luxe aucun, dans une pureté monacale. Inquisitoriale. Ses affreuses mains faisaient penser à celles du commissaire pleines d’eczéma. Pouah. Balthazar était abîmé dans ses rêveries lorsqu’il sentit qu’on le tirait par la manche. C’était le procureur.

_ Hé bien, Monsieur. Nous vous attendons. Le matériel aussi.

Balthazar sortit de sa sacoche la cassette et la glissa dans la gueule de l’appareil. Le film déroula sa séquence.

_ C’est tout ? demanda le magistrat

A SUIVRE ...

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