15 septembre 2014
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C'était mon pote. Drôle et touchant. Il est mort à toute vitesse. Alain Mairine, je l'aimais bien.
Il avait été, comme moi, para colonial, c'est con mais ça compte.
Il était de droite, je suis anarchiste, on riait bien tous les deux. Mais ce n'est pas tout, c'était une âme noble et cela, je l'ai vu plusieurs fois. Sa grande gueule n'était jamais blessante. Elle était toujours fraternelle.
Il voulait qu'à la fin de la messe, à ses obsèques, on joue de la musique de cirque. Comprenez que pour sa famille ce n'est pas simple.
Ici oui.
Il portait un gilet de velours brun.
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