16 novembre 2011
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"Neunoeil", qui a le regard affûté, nous envoie ce message "Je me promenais le week-end dernier sur le marché de
Honfleur et je suis tombé en arrêt sur cet empilement de caisses surannées. Je n'ai pu résister à la tentation ... Courbet a peint une magnifique toile "l'origine du monde"; et si cette photo
était une esquisse de "l'origine du plaisir?"
A cette interrogation fondamentale je réponds : oui ! C'est bien là l'origine du plaisir. D'ailleurs Alphonse Allais, né à
Honfleur, disait : " il fait bien chaud à Honfleur, l'été, pour une si petite ville." Et j'ajoute quand il fait chaud, il faut boire. Et que celui qui n'a jamais bu nous jette le premier
verre ( c'est sa tournée!)
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LE COURRIER DES LECTEURS
12 novembre 2011
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Un lecteur, crack du trucage, m'envoie cette photo. Mille mercis.
C'est vrai que je suis un peu gonflé parfois et qu'il y a longtemps que j'ai lâché du lest.
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LE COURRIER DES LECTEURS
26 octobre 2011
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Une lectrice m'écrit :
Très cher Balthazar,
Oserais-je être indiscrète et vous demander comment travaillez-vous ? Dans quel cadre champêtre merveilleux, ou dans quelle
bibliothèque toute panneautée de volumes en pleine peau et de marqueterie en bois de rose?
PS : veuillez trouver ci-joint un chèque de soutien de 50.000 €.
Réponse
Chère lectrice inconnue,
A l'exemple de Blaise Cendrars qui tenait le conseil de Guillaume Appolinaire, il faut écrire face à un mur nu. La fenêtre incite à la
rêverie et non au labeur. J'ai - pour vous - photographié mon humble bureau qui est d'une simplicité monocale, comme vous pouvez le constater. C'est là qu'est écrit le feuilleton qui commence
justement dans un quart d'heure.
Merci de votre don. Je suis pour la gratuité totale, mais, comme
le disait le père de Dédé ( un ami de Mazières-en-Gâtine) : " l'argent ne fait pas le bonheur, mais c'est bien utile pour faire les courses" Et j'ajoute, surtout au rayon du
Duhomard!
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LE COURRIER DES LECTEURS
29 mars 2011
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Un lecteur, qui a suivi les péripéties du feuilleton "deux bouteilles au destin inattendu", m'écrit pour évoquer un souvenir
authentique :
"Votre fiction me rappelle une curieuse affaire. Il y a une dizaine d’années j'habitais une ville du centre
de la France. Quelques temps après avoir emménagé j'ai besoin d'entreposer quelques objets dans la cave de l'appartement que je loue. Je n'avais pas encore eu l'occasion d'y aller. Je m'y rends
donc. Pas de lumière, juste un regard obstrué d’un grillage pour deviner un alignement de bocaux de toutes dimensions contenant des morceaux de tissus, des bras, des têtes de poupées, des
cheveux, tout cela baignant dans un liquide huileux. Les photos en noir et blanc que je fais alors sont saisissantes. Je suis de plus en plus intrigué. J'en parle à un voisin qui était dans la
police, il se renseigne, il n'y a jamais eu d'enquête. Pas de plainte, pas de violence, pas de vol, pas de raison d'investiguer. J'en parle à un copain journaliste qui rédige alors un court et
prudent article, car il est à son tour très intrigué.
Trois jours après, un témoin donne la clef de l'énigme : il avait connu l’ancien locataire de la cave, un
artiste aujourd’hui installé dans le sud de la France, qui était très porté sur l’art conceptuel. Il avait laissé dans la cave quelques unes de ses oeuvres de l'époque."
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5 mars 2011
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19:00
Je reçois ceci par courriel
"Mr Balthazar,
Figurez vous qu'en sortant de chez moi j'ai cru vous apercevoir!!! là, juste devant ma terrasse...incroyable! j'ai voulu engager la conversation, mais bernique motus et bouche cousue...alors
j'ai fait une photographie qui témoigne de l'évènement, par le fait, je vous serai gré de me tenir informée de votre état général! je m'inquiète... vous êtes toujours aussi ébouriffé mais
franchement pas causant ! en vous remerciant
une lectrice assidue de vos récits qui souhaite restée anonyme"
Chère lectrice,
Votre
sollicitude me touche, les absurdités du monde me font dresser les cheveux sur la tête et la cruauté des humains me rend muet. Voilà tout. Mais pour le reste ça va, on n'est pas de bois quand
même.
Même si des fois
on se sent bien saule, Heu bien seul.
Balthzard
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