EPISODE 3
Résumé : Balthazar est intrigué : Josiane Birdat, cliente du dentiste Karantec , a vu son logement visité à trois reprises… pour rien.
Karantec qui, en bon Breton, n’était pas né de la dernière pluie, répliqua.
_ Tu es quand même bien placé. Un journaliste ça fricote toujours avec les flics. Elle a bien dû porter plainte Josiane. Je la connais, elle n’est pas du genre à faire un cadeau. Un jour je lui ai acheté 18 rouleaux de papier peint, tu sais celui de la salle d’attente, le beau, avec des Tarzan partout, eh ben il m’en est resté 2 sur les bras, elle n’a jamais voulu les reprendre au prétexte que Tarzan n’était plus à la mode, et que les gens voulaient du Batman.
_ C’est fou comme les Bretons vous avez le sens de l’anecdote pertinente. Ce que je veux te dire c’est que, justement j’en arrive du commissariat. Legrandu, l’inspecteur, m’a confirmé qu’aucune plainte n’avait été enregistrée. Rien non plus sur la main courante. Le flic a dit que si rien n’a été volé, y a pas motif à enquête, d’autant plus qu’il n’y a pas eu effraction. Remarque, je n’y suis pas allé pour rien à la maison Poulaga, ils venaient de serrer Kevin Crabier un petit fumeur d’herbe. Legrandu a même dit : « il est brave ce p’tit, c’est deux fois rien : 0,8 g de shit ; mais on doit faire du chiffre, sinon on ferme. Le commissariat c’est devenu comme une boutique de la rue Saint-Médard ». Demain je vais voir Josiane Birdat, on verra bien. .. Bon on le fait ce tric-trac ? Je vais te foutre une peignée espèce de dentiste diplômé en boucherie.
A SUIVRE...
NB : Un lecteur nous signale une faute dans l'épisode d'hier. On écrit "sens dessus-dessous" et non
"sans dessus-dessous". Merci à lui, et nos excuses.