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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 04:09

poulaga-38-OK.jpgEpisode 38

 

 


Résumé :On arrive à la fin, mais on se demande bien qu’elle preuve peut être découverte maintenant. J’ai intérêt à  trouver, et fissa.

 

 

 


Balthazar exposa alors sa théorie.

_ Ecoutez, voila comment je vois les choses : le commissaire intervertit les armes de service. Avec celle de Legrandu il tue le gamin. Un policier récupère les armes. Et naturellement l’expertise balistique accuse logiquement l’inspecteur, puisque c’est effectivement son arme qui a tiré. Mais c’est le commissaire qui a appuyé sur la détente.

_ Le problème c’est que votre fable ne repose sur rien d’irréfutable.

_ Justement si !

Dans les yeux du procureur, pour la première fois passa une lueur. Quelque chose d’un peu humain. Il tourna la tête de trois-quarts comme font les gens soudain très attentifs pour présenter leur meilleure oreille à leur interlocuteur.

_ Voilà. Suivez bien mon raisonnement. Le commissaire souffre d’un virulent eczéma aux mains. Il se frotte les mains sans cesse avec une pommade à base de cortisone. Je sais, je l’ai vu sur son bureau. Et vous n’aurez pas de mal à trouver le produit dans ses poches. Or, s’il a bien utilisé perfidement l’arme de son subordonné, on devrait trouver des traces de cette crème sur la crosse et sur la détente du pistolet de Legrandu. Ce qui prouvera qu’elle est bien passée entre les mains du commissaire alors qu’il est sensé ne l’avoir jamais touchée. Ajoutez à cela le film qui devient désormais crédible à vos yeux et le témoignage de Bob le voisin, qui est formel, et grâce auquel on a pu placer les acteurs du drame sur le dessin publié dans nos colonnes.

_ Hum... On peut toujours faire les prélèvements.

_ Tenez moi au courant, ce serait la moindre des choses.

Le surlendemain, les choses n’avaient pas traîné, Balthazar était de nouveau chez le « proc ».

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