9 février 2012
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"Le créateur en obligeant l'homme à manger pour vivre, l'y invite à l'appétit et l'en récompense par le
plaisir" Brillat-Savarin.
"Pour faire de la cuisine, il faut du feu, mais aussi une casserole ou un pot" écrit Jacques Boudet.
Il explique que l'humanité a mis plus de 120.000 ans pour passer du barcecue à la soupe. Griller une cuisse d'ours suffit quand on sait faire du feu, mais pour faire bouillir de l'eau, il faut
avoir inventé le récipient.
L'invention de l'eau chaude mérite le prix Nobel, quoiqu'on en dise
!
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LES HISTOIRES DE TONTON BALTHAZAR
7 février 2012
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23:00
"Le créateur en obligeant l'homme à manger pour vivre, l'y invite à l'appétit et l'en récompense par le
plaisir" Brillat-Savarin.
Il s'appelait le père Gourier, il fréquentait le restaurant "Bonvalet" à Paris, sous le second
empire. On le baptisa " l'assassin à la fourchette". Voici comment il procédait. Il prenait un invité à l'année et le gavait jusqu'à ce que mort s'en suive. Sa première victime tint six mois. La
deuxième mangea pendant presque deux ans et succomba d'une indigestion de foie gras. La troisième était encore à table au bout de trois ans, mais ce fut Gourier qui plongea dans son assiette
d'aloyau, foudroyé par une apoplexie.
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LES HISTOIRES DE TONTON BALTHAZAR
25 janvier 2012
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"Le créateur en obligeant l'homme à manger pour vivre, l'y invite à l'appétit et l'en récompense par le
plaisir" Brillat-Savarin.
S'il y a bien un type qui mangeait avec panache, c'était bien Lainez, un poète
du XVIIIe siècle. Alors qu'il quittait la table après cinq heures d'un copieux banquet on s'étonna de le voir de nouveau attablé un instant plus tard pour le dîner.
" Et alors ? mon estomac n'a pas de mémoire" répondit le joyeux versificateur qui aurait pu dire je
pense :
"mon estomac
n'a plus de mémoire
entre le dernier marc
et la première poire".
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LES HISTOIRES DE TONTON BALTHAZAR
24 janvier 2012
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"Le créateur en obligeant l'homme à manger pour vivre, l'y invite à l'appétit et l'en récompense par le
plaisir" Brillat-Savarin.
Si on croit Jules Capitolin, ( et pourquoi ne pas le croire ?) l'empereur Claudius Albinus avala au
cours du même repas cinq cents figues, cent pêches, dix melons, vingt livres de raisin, cent becfigues et 33 douzaines d'huîtres.
Quand la confrérie des vins Thouarsais organise
son banquet qui dure quelques heures, elle fait quand même "petit joueur".
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LES HISTOIRES DE TONTON BALTHAZAR
18 janvier 2012
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13:40
"Le créateur en obligeant l'homme à manger pour vivre, l'y invite à l'appétit et l'en récompense par le
plaisir" Brillat-Savarin.
Philoxène était un grec malin. Avant le banquet, il allait voir les cuisiniers où il était invité, et leur demandait de
servir les plats très très chauds. Ainsi il mangeait le premier et choisissait les meilleurs morceaux, personne d'autre que lui ne pouvait les toucher. Comment faisait-il le bougre ? Aux bains il
s'habituait à mettre les mains dans l'eau très chaude et s'en gargarisait même la gorge.
La gourmandise portée à ce point devient un art!
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16 janvier 2012
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Le baiser qui tue !
Les Grecs n'avaient rien prévu contre l'abus d'alcool. Quel peuple civilisé ! En revanche les Romains ne rigolaient pas avec
la picole. En particulier celle des femmes !
Niestzsche ( qui, par ailleurs, fait un malheur au Scrabble) indique dans le "gai savoir" :
" on estimait qu'une femme ne pouvait se rendre coupable de péché mortel que de deux manières : en commettant l'adultère
et en buvant du vin. Le vieux Caton prétendait que ce n'était que pour contrôler les femmes sur ce point que l'on a établi la coutume du baiser entre parents. Un baiser signifiait : sent-elle le
vin ?"
Et moi qui croyait bêtement qu'on roulait des pelles par plaisir, quel inculte je fais !
"Voilà pourquoi les femmes ont inventé le rouge à lèvres, pour masquer leur haleine" : ça c'est pas
Niestzsche ni Caton qui le disent, c'est Dédé
des Ripaudières.
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13 janvier 2012
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La toile est pleine de blogs. Et ici nous n'assurons aucune promotion.
Sauf une , celle -ci : Glougueule pour les hommes du glou ! Une merveille!
http://www.glougueule.fr/
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13 janvier 2012
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04:33
Pour le salon des vins, ce serait mieux que de longs discours !
Voici un texte de Plutarque. Il raconte la vie d'Alexandre. Changez le nom de "Caramanie" en "Thouarsais". Changez le nom d' Alexandre par celui du maire de Thouars. Changez le nom de "palais des rois de Gédrosie", par "l'orangerie du château", et tentons de convaincre le comité des vins qu'il faut organiser une reconstitution de ce morceau
d'histoire:
"Après avoir fait rafraîchir quelque temps son armée,Alexandre se remit en marche et
traversa en sept jours la Caramanie, dans une espèce de bacchanale continuelle.
"Porté sur une estrade de forme carrée, qu'on avait placée sur un chariot fort élevé et traîné par huit chevaux, il passait les
nuits et les jours dans les festins avec ses courtisans et ses amis. Ce chariot était suivi d'un grand nombre d'autres, dont les uns étaient couverts de tapis de pourpre ou d'étoffes de diverses
couleurs; les autres étaient ombragés de rameaux verts qu'on renouvelait à tous moments. Ces chariots servaient à porter ses autres amis et ses capitaines, qui, couronnés de fleurs, passaient
leur temps à boire. On n'aurait vu, dans tout ce cortège, ni bouclier, ni casque, ni lance; le chemin était couvert de soldats qui, armés de flacons, de tasses et de coupes, puisaient sans cesse
du vin dans des cratères et dans des urnes, et se portaient les santés les uns aux autres, soit en continuant leur route, soit assis à des tables qu'on avait dressées le long du chemin. Tout
retentissait au loin du son des flûtes et des chalumeaux, du bruit des clairons et des danses de femmes qui ressemblaient à des bacchantes. La marche si déréglée et si dissolue était accompagnée
de jeux où éclatait toute la licence des bacchanales; on eût dit que Bacchus présidait en personne à cette orgie. Quand il fut arrivé au palais des rois de
Gédrosie, il fit encore reposer son armée, en continuant toujours les mêmes jeux et les mêmes festins.
Voilà qui aurait de la gueule faut avouer !
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12 janvier 2012
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Pour un contrôle, toujours avoir un chou dans sa boite à gants !
Il y a un moyen de limiter l'ivresse, paraît-il. C'est le chou ! Selon Athénée
les Egyptiens pouvaient absorber d'énormes quantités de vin, parce que, avant de passer à table ils bouffaient du chou bouilli.
La pratique étaient toujours en vigueur chez les Allemands et les Flamands à la Renaissance.
Au menu du restaurant installé dans le prochain salon des vins de Thouars, j'espère qu'il y aura du chou. Beaucoup de chou. Beacoup,
beaucoup de chou. Parce que je compte tester la recette et voir jusqu'à quel point elle est vraie.
Si on se croise, soyez chou, buvons ensemble.
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10 janvier 2012
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Un mélange qui vous fait lever !
Aujourd'hui chers bons bougres, nous étudierons un
mot cher à nos coeurs et nos gosiers : le mot cocktail. Il signifie (sans blague) quelque chose comme "cheval à qui l'on aurait coupé le bout de la queue pour que la partie restante se redresse".
On pratiquait cette technique notamment sur les chevaux de trait. (Ne me demandez pas pourquoi, cet article est voué au cocktail, pas à l'amélioration de la race chevaline).
De là à composer des mélanges qui vous réveillent un mort il n'y a qu'un pas (chancelant) qui a été
franchi. Un cocktail : ça vous redresse!
Avant d'aller m'en servir un p'tit, il faut bien aborder - vite fait - le cocktail Molotof cher au coeur de
tout bon anarchiste. Pourtant cette bouteille d'essence équipée d'une mèche ne fut pas inventée pendant la guerre d'Espagne, mais en 39/40 par les Finlandais qui trouvèrent ce moyen bien commode
pour incendier les chars soviétiques. Pas bête le "Ruskoff" reprit la formule à son compte contre les blindés nazis, et lui trouva son joli nom de "cocktail Molotov".
Sinon, dans l'épisode 28 de "Mouloud est dans de beaux draps" on découvre la recette d'un cocktail inventé
par Balthazar : " apocalypse perverse" ( blanc,gin,rhum, une pointe de sirop de rose, une once d'essence de térébentine). Attention c'est prévu pour les heures rudes !
Il y a aussi le "loi scélérate" ( épisode 32 de "Panique à la maison Poulaga) :blanc, tequila, cognac et un
trait d'alcool à brûler avec une goutte de vernis à ongle couleur cinabre. Attention bobo la tête !
J'avoue m'être inspiré d'un livre merveilleux
sur la picole, " Moscou sur Vodka", du merveilleux Vénédict Erofeiev ( chez ce merveilleux Albin Michel) Vénédict nous y livre par exemple sa recette de "tripes de chien" :30 g de shampoing "nuit
sur le mont chauve" (chez les russes l'alcool se mesure en grammes),100 g de bière Jigoulis, 70 g de lotion antipelliculaire, 30 g de déodorant pour les pieds, 20 g de désinfectant
antiparasitaire. " Deux verres de ce cocktail et vous atteindrait un tel niveau de spiritualité que l'on pourra vous cracher dessus à une distance d'un mètre cinquante pendant une demi-heure
sans que vous bronchiez!" Merveilleux! !
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