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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 04:11

Episode 24

 

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Résumé :Le commissaire affirme que la cocaïne est pour sa femme, et c’est Legrandu qui est dans le mauvais trip. 

 

 

 


L’inspecteur était abimé dans une profonde méditation. Se pouvait-il que Mathilde ait tenté de le manipuler ? Mais pourquoi ? Qu’y gagnerait-elle ? Elle pouvait être droguée et vouloir quand même se venger d’un   épouvantable époux. Ou même pouvait-elle faire croire à sa funeste dépendance et impliquer son mari de machiavélique façon ? Ou encore le commissaire mentait, la drogue était bien pour lui ? Comment savoir ? Les yeux ravissants de Mathilde, son souffle parfumé à la framboise pouvaient-ils trahir à ce point?

Legrandu ne connaissait rien aux femmes. Celles qu’il croisait dans son bureau étaient des suspectes ou des victimes. Et leurs tourments n’étaient que procédures. Et dans un procès verbal, pas de romantisme !

Il était si absorbé par ses pensées qu’il fallu que le commissaire le tire par la manche.

_ Hé, Legrandu ? Hé Legrandu, préparez-vous on vient de repérer les vandales. Allez chercher deux bombes lacrymo au sous-sol puis rejoignez-moi ici dans votre bureau. Nos problèmes personnels ne doivent pas interférer dans le boulot. Le service d’abord.

L’inspecteur s’exécuta. Et son absence le commissaire prit l’arme de service de Legrandu dans le tiroir de son bureau et le remplaça par le sien, un SIG SAUER 2022(9 mm parabellum) exactement semblable.

Lorsque l’inspecteur fut de retour le commissaire était déjà équipé.

_ Mettez aussi votre gilet pare-balle, dit-il. Et prenez votre arme.

_ Mais ce ne sont que de jeunes vandales, pas des gangsters ! Les lacrymos suffiront répondit Legrandu.

_ Détrompez-vous, le témoin qui vient d’appeler signale qu’il les a vus avec un fusil à pompe. C’est un ordre. C’est la procédure. J’ai déjà assez d’ennuis comme ça sans qu’en plus vous preniez une bastos dans le buffet. Equipez-vous et rejoignez-moi au parking. Une patrouille nous rejoindra.

L’inspecteur enfila son gilet en kevlar, glissa son pistolet dans son étui et l’accrocha à sa ceinture. Il dévala les escaliers et s’engouffra dans la voiture. Un froid inattendu s’était installé sur la ville. 

Au volant le commissaire fit crisser les pneus.

_ Legrandu c’est peut-être notre dernière opération ensemble. Faisons en sorte qu’elle soit irréprochable.

La dernière opération ensemble ? Que voulait-il dire ? L’inspecteur ne se posa pas la question. Il ne releva même pas la formule. Hélas pour lui.

A SUIVRE ...

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