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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 05:13

Episode 37

 

  marcel-37.jpg


Résumé :      C’est encore plus dingue ce qu’on a appris !

 

 

 

 

 

Pourquoi, après toutes ces révélations, Louis Grandclerc parlait de son neveu ? Balthazar se versait un ultime verre de Duhomard. Louis Grandclerc acheva ce long monologue (plusieurs épisodes quand même !) :

_ Mon neveu est ambulancier. C’est lui qui a eu l’accident avec Ithzak, un homme dont il ne sait rien d’ailleurs. Ithzak a brûlé un stop en sortant de l’hospice. Mon neveu arrivait au carrefour, le choc fut inévitable, comme vous dites dans votre métier.  La mort de Francis/Ithzak fut purement accidentelle. Mon neveu m’a raconté avec précision les circonstances. Mon neveu est un brave type, un peu con, mais brave. Il en était tout retourné. Il m’a raconté : « tonton, c’est moche pour un ambulancier de tuer quelqu’un, mais c’est la fatalité. Je serai passé dix secondes plus tard ou plus tôt, et ce type qui était en vacances dans le coin rentrait chez lui.

C’était un touriste Israélien, je crois. »

Voilà, je n’ai plus rien à vous dire. Je vous salue. Partez maintenant, je vous prie.

Balthazar fit un grand article, bien détaillé, avec des documents d’époque. Et passa sous silence ce qui devait rester secret. Le chef du journaliste, qui avait oublié ses injonctions lorsqu’il s’agissait de traîner Marcel dans la boue (épisode 24), trouva que tout cela était une belle histoire, bien édifiante, bien vendeuse. Le chef vint même à la cérémonie dédiée à la remise des deux médailles de Justes au cimetière de Oiron. Dame ! Il y avait là tout le gratin, tous les élus du coin susceptibles d’acheter des « ventes en masse » (voir épisode 20). Que des huiles : un secrétaire d’état, un général de gendarmerie, un autre d’une arme quelconque, un préfet, ces quatre-là étaient plein de morgue. Il y avait aussi des drapeaux, de la musique militaire, bref tout ce que Marcel et Marcelle détestaient. Il y avait aussi toute une bande francs-maçons, tablier à breloques et gants blancs, qui chantèrent plutôt joliment en se tenant les mains. Sybille était en arrière, dans la foule, elle pleurait doucement. Les discours furent interminables. Celui de Clovis Achille fut émouvant. Le vin d’honneur fut copieux.

 

pleurs

                                        Sybille pleurait doucement.

Balthazar finit au bistro où les potes de Marcel trinquaient entre eux.

_ On aurait pu venir avec le drapeau noir. Mais le drapeau noir n’est pas un drapeau, ça pourrait être un chiffon, c’est juste un signal dit Maurice Gros de la fédération anarchiste à Louis Grandclerc, tout en servant un godet à Balthazar qui  ne manqua pas, le lendemain, de relater ce bel hommage des vrais amis,  en marge des rubans et des fanfares.

Et la vie ordinaire repris son cours. Toute cette affaire était finie. Enfin... presque finie. Jusqu’à l’assemblée générale du Lions Club qui eut lieu peu de temps après !

A SUIVRE...

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