Voici ce que vous devriez lire dans la NR de demain mercredi.
Jacqueline Olivier,
l’affectueux salut
Les obsèques de Jacqueline Olivier ont été célébrées hier matin en l’église de Cottage à
Thouars. La cérémonie, joliment ordonnancée par sa petite-nièce Mlle Moreau, fut à l’image de Jacqueline, humble et douce. Née au Breuil-Barret en 1924, Jacqueline fut institutrice avant de
rencontrer et épouser Michel Olivier. Le couple s’installa à Thouars. Michel était le journaliste de la NR. Elle fut la secrétaire de la rédaction. On ne dira jamais assez l’abnégation et le
dévouement des secrétaires. Elles font en sorte de faciliter le travail des autres. Grandeur et servitude !
Serge Blanchard, un ami de la famille prononça un discours d’une touchante et affectueuse exactitude. Il a dit combien Jacqueline « vécut dans l’ombre de son journaliste d’époux, faisait fi
des horaires. Elle était au service de son mari et de son employeur, la NR. » Et c’est bien le moins que le journal puisse faire aujourd’hui que de saluer son engagement désintéressé et
familial. « Femme aimante, elle bichonnait son époux. » Tous deux vécurent des épreuves terribles : Michel fut grièvement blessé dans l’explosion de la rédaction en 1965 (et subit 18
interventions chirurgicales), et puis ce fut la mort de leur fils unique en 1999.
Jacqueline a beaucoup souffert, elle a beaucoup offert.