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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 04:17

Episode 25

 

poulaga-25.jpg


Résumé :Hou là ! L’embrouille se noue. Trop compliqué à résumer. Y a plus qu’à relire l’épisode précédent. Les armes de service ont été échangées c’est tout ce qu’on peut dire. 

 

 

 


 Goulwenig, le neveu de Karantec, avait de nouveau séché les cours de son lycée privé vendéen, avait enfourché sa moto et avait retrouvé ses deux complices : Brandon et Lou. Lou était une sacrée fille, tendance Gothique : cheveux noirs, cuir noir, piercing noir, yeux noir, idées noires. Et un clou en inox qui lui traversait la lèvre de part en part. L’idée de l’étron en guise de signature, sur les lieux de leurs exploits, était la sienne. Et c’est elle qui opérait, pendant que les garçons faisaient le guet, par prudence, et par pudeur. Entre vandales on sait se tenir. Cela peut surprendre, en effet.

Ils avaient bien arrosé, à la bière, le passage dans le bureau du maire, opération qu’ils avaient baptisée « pourri furieux ». Ils n’avaient pas tellement aimé le Romanée Conti et quelques autres flacons piqués dans la cave de tonton Karantec lors de l’opération «  dentiste rageur ». Ils avaient vidé les bouteilles dans le Thouet et avaient filé dare-dare faire le plein de canettes au supermarché du coin. Ils avaient adoré l’opération «  baveux foireux » avec la Maserati bousillée en campagne. L’opération « Birdat grosse connasse » avait été un demi-succès. La commerçante qui n’aimait pas les jeunes, ni les manouches, ni les métèques, était revenue trop tôt dans sa boutique ; mais l’essentiel avait été accompli, et cela valait bien une fête qui fut brutale : vodka-rhum. Ces jeunes buvaient à corps perdus, sans finesse, avec une soif extrême que des millénaires de civilisation et de savante culture du vin n’avaient pas étanchée. Pas facile à comprendre !

Cette fois-ci la bande avait programmé l’opération « Poulaga caca ». Elle avait repéré l’appartement d’une fliquette, une certaine Kimberley, qui faisait du zèle et emmerdait sans cesse tous les jeunes à mobylette. Il était question de forcer la serrure, de tout casser, de signer et d’aller se déchirer à la Téquila-Paf. Pour être plus efficace Goulwenig s’était, cette fois-ci, équipé d’une batte de base-ball. Outil idéal pour exploser un écran de télé ou d’ordinateur.

Alors qu’ils opéraient, dans l’immeuble d’en face, Bob, un vieux vicelard qui avait l’habitude de reluquer Kimberley aux jumelles avait assisté au début de l’opération. Il avait appelé les flics. La communication fut passée au commissaire :

_ Et faites gaffe y en a un qu’a une batte. Ce que le commissaire avait traduit par « fusil à pompe ».

Tous les éléments du cruel sacrifice étaient réunis.

 A SUIVRE ...

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