EPISODE 27
Résumé : Hou ! C’est chaud. Fiaque devrait être dans de beaux draps. Chacun son tour !
Balthazar était sur des charbons ardents.
_ Quoi ? Que s’est-il passé ? Tu le tenais ce fumier de patron glapissait Balthazar.
_ Je croyais oui. Mais mon œil dit L’inspecteur de police. Je venais de lui prouver que sa Jaguar était passé là le jour du meurtre, dimanche, pendant que Mouloud devait se trouver à 200 bornes de là en train de cueillir des champignons. Tu ne vas pas le croire : il a éclaté de rire. Il en avait les larmes aux yeux. Et moi, je n’en croyais pas les miens. Il m’a raconté que cela n’avait rien d’anormal, son chauffeur était allé porter deux fusils au relais de chasse qu’il possède plus loin dans un vaste bois privé, en prévision d’une prochaine battue. Et le chemin le plus court pour y aller est de passer par là. Le chauffeur n’avait pas traîné ce dimanche matin parce qu’il avait filé au garage pour faire la vidange et l’entretien de la Jaguar avant midi. Ensuite la bagnole n’a pas bougé de l’usine. Alors On en revient forcément à Mouloud.
_ Attends, faire une vidange un dimanche matin ? Pas un garage n’est ouvert à l’heure de la messe.
_ En effet pour toi ou moi ils sont fermés. Mais pas pour Môssieur Fiaque.
Le concessionnaire lui fait cette fleur parce que Môssieur Fiaque a besoin de sa Jag’ toute la semaine.
_ Ce n’est pas possible. Mouloud ? Ce serait donc lui ?
_ En tout cas ce n’est pas Fiaque, ni son chauffeur, semble-t-il.
Tous les deux étaient abattus. A un tel point que la patronne des Arts, sensible, maternelle et compatissante leur offrit une tournée qu’ils burent sans plaisir. Ce qui, pour Balthazar, n’était jamais arrivé. Le journaliste résolut d’attendre encore une journée avant d’écrire cet article que décidément il ne voulait pas rédiger : « Les charges contre Mouloud s’accumulent ».
Bien lui en prit !
A SUIVRE …