Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 04:57

 Episode 40

 

  marcel-40.jpg


Résumé :      On a fait la connaissance de Michka. Michka, le ferrailleur, celui qui faisait pousser ... Chut !

 

 


 

Michka donc embrassa chaleureusement Balthazar.

_ Michka peux-tu me rendre service ?

_ Tout ce que tu veux mon ami.

_ La voiture accidentée au stop de l’hospice, celle dans laquelle un type est mort, elle est arrivée ici ?

_ Oui mon pote. Tiens on la voit d’ici. La Mercos blanche.

_ Veux-tu regarder un truc pour moi ?

_ Tout ce que tu veux ma couille.

_ Allons jeter un coup d’œil.

Habitué à la discrétion, Michka empoigna une boîte à outils  sans plus un mot et, accompagné de Balthazar, s’en alla examiner l’auto. Il ouvrit le capot à grand coup de masse.

_ Y a rien ma p’tite bite !

Il se glissa sous le chassis.

_ Oh ! Meeeeeeeeeerde. Le circuit de frein a été saboté. Meeeeeerde. Hey Balthazar, j’veux pas d’emmerdes avec les flics.

_ Rassure-toi, si tu ne dis rien, ce n’est pas moi qui vais aller porter le pet.

Michka fut une tombe. Balthazar aussi.

Ithzak avait été piégé par un réseau palestinien clandestin venu en France régler une vieille affaire. Sans doute une vengeance entre services secrets. Je t’élimine trois terroristes, tu m’enlèves un agent. Ithzak était intouchable en Israël, mais pas aux environs de Oiron. Cela faisait sûrement un bon moment que les Palestiniens attendaient une occasion. Le hasard décidément talentueux fit en sorte que tous les comptes personnels d’Ithzak fussent réglés avant qu’il n’appuie sur le frein, et sente soudain, la pédale morte sous son pied. Il n’eut même pas le temps de voir une ambulance qui arrivait à tombeau ouvert. Il vit juste un grand éclair.

 

marcel 40 bis

 

Il était tard. La neige commençait de tomber. Une lourde mélancolie s'était abattue sur Balthazar, il écoutait la chanson d'Higelin ( celle qui accompagne ce dernier épisode). Avant d’aller vider quelques verres au café des Arts, il reçut un coup de fil. C’était le maire de Biscouille-mes-Deux. Il était enchanté des trois pages consacrées à son édifiante politique locale. Il avait payé pour ça. Sa commune avait acheté 1.000 journaux qui avaient été envoyés à ses administrés avec une belle bafouille signé de sa main.

Balthazar, bien embarrassé, détourna le sujet de la conversation et hasarda une question :

_ Tout de même l’info importante récemment ce fut la réhabilitation de Marcel et Marcelle. Qu’en pensez-vous ?

L’autre répondit simplement

_ Ah ! ça ! J’ai pas lu...

 

 

 fin.jpg

 

Balthazar Forcalquier. Septembre/octobre 2011.

Partager cet article
Repost0

commentaires

N
Décidément, Mon Cher Balthazar, j'aime ce blog... à Bientôt<br /> Bon Noël bien sûr et Meilleurs voeux.
Répondre
B
Merci Philippe, quel suspense !<br /> Bonne fête de fin d'année.<br /> Amicalement<br /> Jean-Guy
Répondre