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Ce matin il ne neige pas. Le ciel est même d’un bleu extravagant avec tout ce blanc en bas. Je bâille, je me gratte, j’avance mon front au carreau pour saluer mon frère le chêne. Et soudain je reste figé. Là, juste en bas, au milieu de la place, je vois...
Lire la suitekath Le microscope m’attend de sa patience d’objet, je la connais, il m‘arrive de la partager. Je cherche une épingle. J’en trouve une nichée comme un animal craintif dans le repli de la banquette. Une couturière d’un autre temps l’a perdue là, entre...
Lire la suitemeredith Je sors ce matin. Il neige mollement, pourtant le ciel est très lumineux. Le vent pousse les flocons devant lui et joue avec eux. J’ai eu cette nuit une idée qui m’enchante. Je progresse facilement avec ma paire de raquettes toutes neuves exhumées...
Lire la suiteJe n’ai plus de journaux ni de livre à brûler depuis longtemps. J’ai consumé une énorme réserve de charbon puisée dans le sous-sol, et j’ai entamé une montagne de planches dans l’atelier de menuiserie adossé à ma librairie. Je ne me résous pas à abattre...
Lire la suiteVous n'avez pas le temps de lire ? Balthazar est là. Il écrit pour vous des phrases romanesques qui valent des volumes entiers. Vous les lisez en moins de 30 secondes et votre imagination fait le reste. - Il paraît que, désormais, dans les églises ils...
Lire la suiteUn moustique végétarien ne fait pas de vieux os! (Balthazar Forcalquier)
Lire la suiteHier, je me suis souvenu qu'au bureau la secrétaire avait, jadis, une horloge-calendrier à pile. J’ai monté une expédition pour aller là-bas : sac à dos bourré de provisions, une bobonne de gaz, un litre de vodka, dix bougies, une grosse boîte d‘allumettes....
Lire la suiteDepuis le temps, j’ai perdu le sens du temps. Les nuits et les journées s’enchevêtrent, s’agrègent, se gèlent ensemble. Mes déchets jetés par la fenêtre sont avalés par la neige de la nuit et du jour. Je sors très peu. Mon univers est réduit à un espace...
Lire la suiteJe brûle aussi des magazines de sport, de mode, et je voue une gratitude spéciale aux annuaires obèses prélevés dans la Poste voisine, ils tiennent la braise toute la nuit. Des milliers d’adresses aujourd’hui sans âme me réchauffent. Merci à ces gens....
Lire la suitePersonne dans la pâtisserie. Je mes sers sans vergogne. Je remonte la rue à pied jusqu’au supermarché. Il est abandonné aussi, je suis seul et riche de mille kilos de chocolat, huit cent mille boîtes de cassoulet, huit mille paquets de nouille, trois...
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