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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 05:54

noel-matin.jpg

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 07:55

noel-greve.jpg

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 05:32

moto-cross.jpg

 

 

 

C'est au bord du Thouet.

A "Pommier" le monde a une autre allure. Jadis, sous les flonflons de la guinguette et à l'abri des halliers amis, les couples s'enlaçaient. La presque totalité des Thouarsais, avant la venue de la pilule, et après guerre, ici, ont été conçus en d'admirables étreintes.

Le monde alors chavirait dans le coeur des filles et dans la tête des garçons. Le paysage en garde la trace comme une empreinte géologique.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 05:17

Pour vos cadeaux : un cadeau.

Imprimez ce billet, découpez-le, allez acheter un cadeau pour votre aimé(e).


billet-def.jpg

C'est un billet de la Balthazar bank de zéro centime. Indispensable dans une société adepte de la gratuité totale.

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 05:53

Vous n'avez pas le temps de lire ? Balthazar est là. Il écrit pour vous des phrases romanesques qui valent des volumes entiers. Vous les lisez en moins de 30 secondes et votre imagination fait le reste. 

bouteille"Ce vin", dit-il, "a le parfum acide et triste du nid de poule hâtivement comblé avec des briques brisées" ; son voisin confirma, mais le troisième dégustateur fit la moue :" briques ? Non, je dirais plutôt parpaings broyés".

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 05:49

Plus tu traînes au salon des vins de Thouars,

plus tes dépenses accélèrent,

c'est mathématique!

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 04:57

 Episode 40

 

  marcel-40.jpg


Résumé :      On a fait la connaissance de Michka. Michka, le ferrailleur, celui qui faisait pousser ... Chut !

 

 


 

Michka donc embrassa chaleureusement Balthazar.

_ Michka peux-tu me rendre service ?

_ Tout ce que tu veux mon ami.

_ La voiture accidentée au stop de l’hospice, celle dans laquelle un type est mort, elle est arrivée ici ?

_ Oui mon pote. Tiens on la voit d’ici. La Mercos blanche.

_ Veux-tu regarder un truc pour moi ?

_ Tout ce que tu veux ma couille.

_ Allons jeter un coup d’œil.

Habitué à la discrétion, Michka empoigna une boîte à outils  sans plus un mot et, accompagné de Balthazar, s’en alla examiner l’auto. Il ouvrit le capot à grand coup de masse.

_ Y a rien ma p’tite bite !

Il se glissa sous le chassis.

_ Oh ! Meeeeeeeeeerde. Le circuit de frein a été saboté. Meeeeeerde. Hey Balthazar, j’veux pas d’emmerdes avec les flics.

_ Rassure-toi, si tu ne dis rien, ce n’est pas moi qui vais aller porter le pet.

Michka fut une tombe. Balthazar aussi.

Ithzak avait été piégé par un réseau palestinien clandestin venu en France régler une vieille affaire. Sans doute une vengeance entre services secrets. Je t’élimine trois terroristes, tu m’enlèves un agent. Ithzak était intouchable en Israël, mais pas aux environs de Oiron. Cela faisait sûrement un bon moment que les Palestiniens attendaient une occasion. Le hasard décidément talentueux fit en sorte que tous les comptes personnels d’Ithzak fussent réglés avant qu’il n’appuie sur le frein, et sente soudain, la pédale morte sous son pied. Il n’eut même pas le temps de voir une ambulance qui arrivait à tombeau ouvert. Il vit juste un grand éclair.

 

marcel 40 bis

 

Il était tard. La neige commençait de tomber. Une lourde mélancolie s'était abattue sur Balthazar, il écoutait la chanson d'Higelin ( celle qui accompagne ce dernier épisode). Avant d’aller vider quelques verres au café des Arts, il reçut un coup de fil. C’était le maire de Biscouille-mes-Deux. Il était enchanté des trois pages consacrées à son édifiante politique locale. Il avait payé pour ça. Sa commune avait acheté 1.000 journaux qui avaient été envoyés à ses administrés avec une belle bafouille signé de sa main.

Balthazar, bien embarrassé, détourna le sujet de la conversation et hasarda une question :

_ Tout de même l’info importante récemment ce fut la réhabilitation de Marcel et Marcelle. Qu’en pensez-vous ?

L’autre répondit simplement

_ Ah ! ça ! J’ai pas lu...

 

 

 fin.jpg

 

Balthazar Forcalquier. Septembre/octobre 2011.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 04:49

 Episode 39

  marcel-39.jpg

Résumé :      Hou ! ça s’internationalise ! On croise des israeliens, des palestiniens. C'est une grosse production de feuilleton !

 

 

 

 

 

 

Le lendemain Balthazar poussait une grille. Au-dessus une pancarte proclamait «  Ici on casse-tout, même les prix ».

Cette casse auto était tenue pas Michka, un type noir de cambouis, poilu comme un singe et tatoué jusqu’aux yeux.

Michka n’aimaient pas flics (encore un !). Il s’était fait pincé - après dénonciation comme toujours dans ce genre d’affaires - parce qu’il cultivait de la marijuana dans les épaves qui abondaient chez lui. Le processus était malin : une bagnole constitue une idéale petite serre. Quoiqu’il en soit, Michka vouait à Balthazar une totale amitié. Il avait été jugé, mais son affaire n’avait jamais été publiée dans les colonnes du journal. Michka était persuadé que  cette aubaine était le fait de Balthazar qui n’aimait pas  les flics n’ont plus. Balthazar avait expliqué moult fois à Michka qu’il n’y était pour rien. D’abord les audiences de correctionnelles se déroulaient dans une autre ville que celle où exerçait Balthazar. Ensuite parce que Balthazar, n’étant pas aimé de ses collègues, il aurait été vain qu’il entreprenne une démarche auprès du journaliste chargé du compte-rendu de l’audience, l’effet aurait même pu être contraire à celui escompté. Enfin, si le journal n’avait rien publié, c’est qu’il avait essuyé une grève de plusieurs jours, et que le papier devenu trop vieux était passé par pertes et profits. Alors oui, peut-être, Balthazar avait eu une part dans le processus parce qu’il avait été gréviste ; mais alors d’une manière bien anodine. Rien n’y faisait. Michka voulait croire que Balthazar était un mec, un mec avec des couilles comme ça, et un pote à la vie à la mort.

A SUIVRE ...

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 05:36

 Episode 38

 

  marcel-38.jpg


Résumé :      On croyait que tout était fini. Faut croire que non.

 

 

 

 

 

L’assemblée générale du Lions Club donnait lieu à un grand et joyeux banquet. Balthazar ne le manquait jamais. D’abord parce qu’on y mangeait bien, on buvait sans compgter, et ensuite parce qu’on y collectait plein d’infos. Justement ce jour-là,  Henri Mistrat mangeait à la même table que le journaliste, il était l’hôtelier de l’auberge du moulin bleu.

 

bouteille

 

Henri disait que le hasard était décidemment bien ironique parce que :

_ La veille du jour où est mort cet Israélien dans l’accident de voiture, au stop de l’hospice. Un stop foutrement dangereux soit-dit en passant. Faut voir le nombre de cartons qui se produisent là. On se demande ce que fout l’Equipement.  Donc ce client juif dormait chez moi, et entre nous, je n’ai jamais été payé pour les trois nuits qu’il a passé là. Bon, c’est une autre histoire. Donc, la veille de sa mort, j’ai eu deux autres clients exotiques. Deux arabes se pointent. Je les fais payer d’avance. Ils paient sans broncher. Vous êtes Algériens que je leur demande ? Parce que moi je suis pied noir, de Constantine ; non qu’ils me disent. Nous venons pour affaire, nous venons acheter des moutons en grande quantité. C’est vrai que notre abattoir est homologué pour la viande Hallal que je leur réponds. Lucien Birdat, le directeur de l’abattoir,  vient de me dire à l’apéro qu’en effet il les avaient vus, qu’il était question d’un gros contrat pour la Palestine, mais il n’a pas eu de nouvelles. Un juif et deux Palestiniens dans la même semaine ! Cela me change des Vendéens et de Charentais.  

Balthazar n’avait pas perdu une miette de cette confidence. Il savait, lui, qui était – intimement - la victime israélienne de l’accident. Et le hasard en la matière n’avait probablement aucune part. Ithzak, rappelons-le, était un officier du Mossad. La présence de ces Palestiniens ne pouvaient pas être fortuite...

A SUIVRE ...

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 05:13

Episode 37

 

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Résumé :      C’est encore plus dingue ce qu’on a appris !

 

 

 

 

 

Pourquoi, après toutes ces révélations, Louis Grandclerc parlait de son neveu ? Balthazar se versait un ultime verre de Duhomard. Louis Grandclerc acheva ce long monologue (plusieurs épisodes quand même !) :

_ Mon neveu est ambulancier. C’est lui qui a eu l’accident avec Ithzak, un homme dont il ne sait rien d’ailleurs. Ithzak a brûlé un stop en sortant de l’hospice. Mon neveu arrivait au carrefour, le choc fut inévitable, comme vous dites dans votre métier.  La mort de Francis/Ithzak fut purement accidentelle. Mon neveu m’a raconté avec précision les circonstances. Mon neveu est un brave type, un peu con, mais brave. Il en était tout retourné. Il m’a raconté : « tonton, c’est moche pour un ambulancier de tuer quelqu’un, mais c’est la fatalité. Je serai passé dix secondes plus tard ou plus tôt, et ce type qui était en vacances dans le coin rentrait chez lui.

C’était un touriste Israélien, je crois. »

Voilà, je n’ai plus rien à vous dire. Je vous salue. Partez maintenant, je vous prie.

Balthazar fit un grand article, bien détaillé, avec des documents d’époque. Et passa sous silence ce qui devait rester secret. Le chef du journaliste, qui avait oublié ses injonctions lorsqu’il s’agissait de traîner Marcel dans la boue (épisode 24), trouva que tout cela était une belle histoire, bien édifiante, bien vendeuse. Le chef vint même à la cérémonie dédiée à la remise des deux médailles de Justes au cimetière de Oiron. Dame ! Il y avait là tout le gratin, tous les élus du coin susceptibles d’acheter des « ventes en masse » (voir épisode 20). Que des huiles : un secrétaire d’état, un général de gendarmerie, un autre d’une arme quelconque, un préfet, ces quatre-là étaient plein de morgue. Il y avait aussi des drapeaux, de la musique militaire, bref tout ce que Marcel et Marcelle détestaient. Il y avait aussi toute une bande francs-maçons, tablier à breloques et gants blancs, qui chantèrent plutôt joliment en se tenant les mains. Sybille était en arrière, dans la foule, elle pleurait doucement. Les discours furent interminables. Celui de Clovis Achille fut émouvant. Le vin d’honneur fut copieux.

 

pleurs

                                        Sybille pleurait doucement.

Balthazar finit au bistro où les potes de Marcel trinquaient entre eux.

_ On aurait pu venir avec le drapeau noir. Mais le drapeau noir n’est pas un drapeau, ça pourrait être un chiffon, c’est juste un signal dit Maurice Gros de la fédération anarchiste à Louis Grandclerc, tout en servant un godet à Balthazar qui  ne manqua pas, le lendemain, de relater ce bel hommage des vrais amis,  en marge des rubans et des fanfares.

Et la vie ordinaire repris son cours. Toute cette affaire était finie. Enfin... presque finie. Jusqu’à l’assemblée générale du Lions Club qui eut lieu peu de temps après !

A SUIVRE...

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