Enigme n° 4 : astucieuse manière

"Jules-de-chez-Smith-en-face" qui a pulvérisé le record de résolution d'énigme en trouvant la solution du mystère n° 3 en  moins de 24 heures propose sa propre quête. Chaque étape fournit un chiffre qui sera bien utile pour ouvrir la boîte au trésor : astucieux le Juju.

Tout se situe à Thouars. Enfilez vos chaussures (de sport) pour retrouver la boîte des Triplés.

Il vous faudra repérer le long du parcours les trois chiffres constituant le code qui vous permettra d'ouvrir la boîte.

Étape n°1 : Petit échauffement...

Avant de partir, faîtes le plein de vitamine C ou de dop(e) : il vous faut gravir le carré de marches... De là, en vous retournant, vous pourrez apercevoir l'aigle de Patmos.

Suivez les balustres, traversez l'esplanade (employez toutes les herbes de la Saint-Jean).

Vous pourrez alors nettoyer vos chaussures. Il faudra être présentable car vous approchez du but (renversant !)

Tirez au-dessus de la transversale. Le premier chiffre du code correspond au nombre de trous sur une face de béton.

Étape n°2 :

Remontez la rue sans crainte, ce sont les vacances...

Dirigez-vous vers la carte qui ne vous indiquera pas la bonne direction.

Peut-être vous sentirez-vous un peu visé(e)...

Si les portes vous sont grandes ouvertes passez sous la firme allemande (qui a plus de chevaux sur son logo que le lieu où vous vous trouvez).

Vous pourrez faire une pause près de l’eau tarie ou saluer le désormais célèbre frère de Jésus.

Il est temps de reprendre votre quête. Continuez entre les deux parcs, même s’ils ne vous attirent pas.

Entre la noble famille et sa grande demeure, descendez danser avec le fils illégitime puis prenez la rue du chat argotique.

Prenez la poterne, même si le compte n’y est pas. Conseil aux arachnophobes : regardez vos pieds...

En bas, France Télécom  vous donnera le deuxième chiffre du code, celui situé le plus près de vos pieds.

Étape n°3  : pour le maillot à pois !

Vous êtes bien bas ! Chanceux, pour remonter, vous n'aurez même pas à payer l'octroi...

A gauche, un peu plus loin, vous passerez sur les traces des anciens vendeurs. Vous observerez au choix les dégâts des échoppes alimentaires ou un joli pontet.

Remontez la rue où les orfèvres ne sont plus légion. Sur la route de cette énigme, un gros point d'interrogation vous laissera peut-être circonspect.

Il est temps de réviser votre arithmétique auprès de professionnels : le dernier chiffre vous attends.

« Adresse bien présentée... courrier mieux distribué ». Bien sûr ! Mais quel est le cedex de M. Jean Martin à Montpellier ?

Etape n°4 : dernière ligne droite ? Pas tant que ça...

Vous avez les trois chiffres ? Une diseuse de Bonaventure vous mettrait sur la voie princière...

Allez saluer Charlie puis passez sur le lieu de l'ancienne résidence des rois d'Angleterre.

Pas question de s'arrêter dormir ! Monter à droite des arcades, longez l'enceinte.

Cherchez sous la verdure, vous y êtes !

Comments

[sapristibalthazar.over-blog.com]

Cher Lucas

Tu n'as pas bon, mais 20/20 quand même! quel plaisir de lire cette brillante interprétation des mystères ouverts par "Jules", le précédent gagnant.

Je sais que trois filles ont déjà trouvé. Elles doivent nous donner bientôt leurs clefs. Ce ne sont pas quatre cavalières, mais ce sera quand même une révélation!

Comme un noyau dur se constitue, semble-t-il, autour d'érudites et érudits Thouarsais qui trouvent tout en moins de 24 ou 48 h, je prépare une nouvelle énigme qui ne fera appel à aucune
connaissance, ou presque. Et l'on verra alors si les derniers ( de la classe) ne sont pas les premiers.

Amicalement

Balthazar

[Lucas]

Ah ah, je vois que l'énigme n'est pas encore découverte ; j'ai donc ma chance. J'y cours.

Jour 1 de ma quête :
« Tout se situe à Thouars » : voilà une indication bien trop simple pour être crédible, je préfère me fier à Patmos, cette charmante île grecque.

Jour 2
Voilà, je suis arrivé à Patmos. J'ai parlé autour de moi de la boîte des τριπλα (je ne maîtrise pas encore bien la langue). Les gens pensent qu'il s'agit de la boîte qui contient la note
« triple A » des agences de notation financière, laquelle pourrait permettre de renflouer la dette grecque. Il faut dire que les grecs n'ont que la crise à la bouche en ce moment, la
colère dans le sang et accessoirement des yeux pour pleurer. Comme je leur tendais là un espoir, ils se sont mis à se regrouper autour de moi, à dix puis à cent. Grâce à eux j'ai trouvé le béton.
Les chinois ont racheté tout la côte la semaine dernière et elle fraîchement bétonnée d'hôtels bariolés ; on y voit plein de trous (à cause des baguettes, je suppose ?) Donc, le premier chiffre est
: plein.

Jour 3
Effectivement ma carte de Thouars n'indique pas les bonnes directions ici, la rue d 'Athènes n'y conduit pas. J'en ai trouvé une autre à remonter sans crainte, ce sont bien les vacances mais
y'a quand même beaucoup de touristes, ça ressemble à un jour de solde. J'en ai même vu certains en profiter pour négocier le prix des bouteilles d'ouzo - les enfoirés ! - c'est pas le moment.

Jour 4
Il sont maintenant cinq cents à me suivre et par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port qu'une firme allemande s'est payé récemment à l'euro symbolique. Il me semble que
je suis sur la bonne piste : ici, les vendeurs n'ont plus rien à vendre ; des orfèvres, y'en a plus ; mais les jolis pontets ont disparu, ils ont déjà été raflés par les huissiers du FMI. J'ai tout
de même pensé à appeler France Télécom : « le numéro que vous demandez n'est plus attribué », m'a-t-on répondu. C'est vraiment la ruine dans le coin, mais j'ai ainsi obtenu le deuxième
chiffre qui est : plus attribué.

Jour 5
J'ai écrit à Mr Martin de Montpellier il y a trois jours. On attend sa réponse pour récupérer le cedex. Comme il n'y a plus un euro dans le pays, on m'a refilé des timbres en drachmes ; ça risque
d'être plus long que prévu...

Jour 6, puis 7, 12
Les gens autour commencent à me regarder avec un drôle d'air, comme si je m'étais payé leur tête, en plus du gîte et du couvert à prix coûtant. J'ai un peu peur. Au premier bout d'herbe venu, je
leur ai dit : « vous y êtes, cherchez sous la verdure ». Je les ai vu s'affairer, fouiller, gratter, mais beaucoup trop ; j'ai l'impression qu'ils creusent leur tombe. Avant qu'ils ne
s'en rendent compte, j'ai courageusement décidé de tourner les talons et de me barrer en courant. En partant, j'ai croisé quatre cavaliers montés sur les chevaux de la firme allemande, ça sentait
l'apocalypse à plein nez.


Voilà, j'ai bon ?

[Balthazar Forcalquier]